Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
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Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Mettons un peu d’animation sur ce forum en lançant une énigme qui fera plaisir à Richard.…
On trouve dans le livre de l’abbé Charpentier, Cent ans après ! Souvenirs et épisodes de la Vendée Militaire, un émouvant récit au temps des persécutions. Ce texte met en scène le martyre d’une jeune fille de Chauché, Rose Herbreteau. Le voici :
A peu de distance du logis de la Giroulière habité par la famille de Tinguy, au village de la Girardière - paroisse de Chauché -, un prêtre se tenait caché dans la maison de Rosé Loiseau, fille de François Cougnon (...) et soit dans la maison même, soit dans une grange voisine, soit dans un petit bois, appelé « bois de l'Anguiller », séparé du village par un simple buisson, le prêtre célébrait le Saint-Sacrifice. Une simple table couverte d’une nappe, un crucifix entre deux chandeliers en bois comme on en trouve dans les fermes, faisaient toute l'ornementation de ces pauvres sanctuaires. Quand on croyait les bleus bien loin et qu'on s'imaginait avoir le temps de mieux faire, des branches repliées au-dessus de l'autel improvisé, des draps bien blancs et semés de fleurs, des bouquets odorants formaient le « Paradis » où se disait la messe. C’était bien, en effet, un vrai paradis pour ces fidèles qui venaient puiser là, dans la prière, la force de lutter et de souffrir. Que ces « paradis » ont vu couler de larmes et entendu de gémissements ! Larmes des épouses et des mères dont les maris et les enfants étaient à la bataille, tandis qu'elles pressaient dans leurs bras les plus petits ! Gémissements des jeunes filles épouvantées des terribles histoires racontées sur la férocité des bleus ! Pendant les offices, les vieillards disséminés dans les « quéreux » (carrefours) ou sur les « trétas » (petit amas de terre), montaient la garde. A la moindre alerte, le prêtre rentrait dans sa cachette ou reprenait son déguisement ; le « paradis » disparaissait et le troupeau des fidèles s'enfuyait de tous côtés. Que de fois, le village de la Girardière et le bois de l'Anguiller furent témoins de ces spectacles et de ces alertes !
Pour préparer ces cérémonies religieuses dont les âmes étaient si avides et avaient tant besoin, tout le monde s'empressait ; mais dans le village, une jeune fille d'environ vingt ans, nommée Rose Herbreteau en était surtout chargée. « Elle avait la réputation d'être une belle fille ; mais si elle avait une grande beauté, elle avait une âme plus grande encore. » Dans les bonnes circonstances, elle aimait à demander aux femmes leurs « mouchoirs blancs » de mariage pour orner son « paradis » et sa parure de première communion soigneusement conservée garnissait l'humble table de l'autel.
Or, un matin, de grand matin, dans le bois de l'Anguiller, le « paradis » de Rose est dressé : elle lui a donné tout ce qu'elle avait de plus beau. Au pied de l'autel où le prêtre est assis, les personnes en âge de se confesser sont venues recevoir le pardon de leurs péchés et se préparent à recevoir dans leur cœur le Dieu qui fait les martyrs. Quelle sincérité et quel repentir dans ces confessions ! Quelle ferveur et quelle piété dans ces communions qui pour beaucoup seront les dernières ! Le Saint-Sacrifice est à peine achevé que retentit le cri toujours effrayant : « Aux bleus ! Aux bleus ! » Une patrouille se montrait en effet venant à travers les champs, du côté de Sainte-Florence. Le prêtre emporte à la hâte les vases sacrés et les ornements sacerdotaux, et cette petite assemblée de femmes, de jeunes filles et d'enfants se disperse avec épouvante. Rose Herbreteau est seule restée ; elle le croit, du moins ; mais quelqu'un caché sous un épais massif de houx devait être le témoin de son holocauste. Sans trop s'émouvoir, elle continue son action de grâce, et puis, chargée de tout mettre en ordre elle veut placer en lieu sûr tout ce qu'elle pourra sauver de son cher « paradis ».
Pourtant, elle entend déjà, dans le bois, les soldats qui poursuivent les fugitifs ; quelques coups de feu éclatent ça et là mêlés aux des victimes atteintes ou aux blasphèmes des assassins : ces derniers ne tarderont pas à l'apercevoir. Soudain Rose se souvient, sans doute, des dangers que peut courir sa vertu, au milieu de ces hordes sauvages qui ne respectent rien. Le crucifix est encore là sur la table nue qui, tout à l'heure, servait d'autel. Rose lui jette un regard suppliant. Il semble lui tendre les bras, à elle, la pauvre jeune fille ! Elle lui tend les siens : sa résolution est prise. Avec les épingles qu'elle vient de détacher de la nappe d'autel, avec ses ongles, elle se laboure la figure. Le sang coule de son front et de ses joues. Elle ramasse de la terre, s'en frotte le visage qui bientôt est couvert d'une boue sanglante... A genoux devant le crucifix, elle attend maintenant avec courage, la tête dans les mains. Les bleus sont près d'elle ; ils lui relèvent brutalement la tête et reculent devant le masque hideux qui remplace les traits de Rose. Ils comprennent, les misérables, que c'est une victime qui a voulu leur échapper. Comme ils vont se venger ! Tandis que les uns la saisissent et la traînent par les cheveux, les autres la déchirent avec la pointe de leurs baïonnettes. A quelques centaines de pas du bois de l'Anguiller, se trouve le « trêt-de-l'Abrou » (monticule de l'abreuvoir). C'est là que Rose Herbreteau subit son martyre et qu'on retrouve son corps mutilé.
(la suite dans le message suivant)
On trouve dans le livre de l’abbé Charpentier, Cent ans après ! Souvenirs et épisodes de la Vendée Militaire, un émouvant récit au temps des persécutions. Ce texte met en scène le martyre d’une jeune fille de Chauché, Rose Herbreteau. Le voici :
A peu de distance du logis de la Giroulière habité par la famille de Tinguy, au village de la Girardière - paroisse de Chauché -, un prêtre se tenait caché dans la maison de Rosé Loiseau, fille de François Cougnon (...) et soit dans la maison même, soit dans une grange voisine, soit dans un petit bois, appelé « bois de l'Anguiller », séparé du village par un simple buisson, le prêtre célébrait le Saint-Sacrifice. Une simple table couverte d’une nappe, un crucifix entre deux chandeliers en bois comme on en trouve dans les fermes, faisaient toute l'ornementation de ces pauvres sanctuaires. Quand on croyait les bleus bien loin et qu'on s'imaginait avoir le temps de mieux faire, des branches repliées au-dessus de l'autel improvisé, des draps bien blancs et semés de fleurs, des bouquets odorants formaient le « Paradis » où se disait la messe. C’était bien, en effet, un vrai paradis pour ces fidèles qui venaient puiser là, dans la prière, la force de lutter et de souffrir. Que ces « paradis » ont vu couler de larmes et entendu de gémissements ! Larmes des épouses et des mères dont les maris et les enfants étaient à la bataille, tandis qu'elles pressaient dans leurs bras les plus petits ! Gémissements des jeunes filles épouvantées des terribles histoires racontées sur la férocité des bleus ! Pendant les offices, les vieillards disséminés dans les « quéreux » (carrefours) ou sur les « trétas » (petit amas de terre), montaient la garde. A la moindre alerte, le prêtre rentrait dans sa cachette ou reprenait son déguisement ; le « paradis » disparaissait et le troupeau des fidèles s'enfuyait de tous côtés. Que de fois, le village de la Girardière et le bois de l'Anguiller furent témoins de ces spectacles et de ces alertes !
Pour préparer ces cérémonies religieuses dont les âmes étaient si avides et avaient tant besoin, tout le monde s'empressait ; mais dans le village, une jeune fille d'environ vingt ans, nommée Rose Herbreteau en était surtout chargée. « Elle avait la réputation d'être une belle fille ; mais si elle avait une grande beauté, elle avait une âme plus grande encore. » Dans les bonnes circonstances, elle aimait à demander aux femmes leurs « mouchoirs blancs » de mariage pour orner son « paradis » et sa parure de première communion soigneusement conservée garnissait l'humble table de l'autel.
Or, un matin, de grand matin, dans le bois de l'Anguiller, le « paradis » de Rose est dressé : elle lui a donné tout ce qu'elle avait de plus beau. Au pied de l'autel où le prêtre est assis, les personnes en âge de se confesser sont venues recevoir le pardon de leurs péchés et se préparent à recevoir dans leur cœur le Dieu qui fait les martyrs. Quelle sincérité et quel repentir dans ces confessions ! Quelle ferveur et quelle piété dans ces communions qui pour beaucoup seront les dernières ! Le Saint-Sacrifice est à peine achevé que retentit le cri toujours effrayant : « Aux bleus ! Aux bleus ! » Une patrouille se montrait en effet venant à travers les champs, du côté de Sainte-Florence. Le prêtre emporte à la hâte les vases sacrés et les ornements sacerdotaux, et cette petite assemblée de femmes, de jeunes filles et d'enfants se disperse avec épouvante. Rose Herbreteau est seule restée ; elle le croit, du moins ; mais quelqu'un caché sous un épais massif de houx devait être le témoin de son holocauste. Sans trop s'émouvoir, elle continue son action de grâce, et puis, chargée de tout mettre en ordre elle veut placer en lieu sûr tout ce qu'elle pourra sauver de son cher « paradis ».
Pourtant, elle entend déjà, dans le bois, les soldats qui poursuivent les fugitifs ; quelques coups de feu éclatent ça et là mêlés aux des victimes atteintes ou aux blasphèmes des assassins : ces derniers ne tarderont pas à l'apercevoir. Soudain Rose se souvient, sans doute, des dangers que peut courir sa vertu, au milieu de ces hordes sauvages qui ne respectent rien. Le crucifix est encore là sur la table nue qui, tout à l'heure, servait d'autel. Rose lui jette un regard suppliant. Il semble lui tendre les bras, à elle, la pauvre jeune fille ! Elle lui tend les siens : sa résolution est prise. Avec les épingles qu'elle vient de détacher de la nappe d'autel, avec ses ongles, elle se laboure la figure. Le sang coule de son front et de ses joues. Elle ramasse de la terre, s'en frotte le visage qui bientôt est couvert d'une boue sanglante... A genoux devant le crucifix, elle attend maintenant avec courage, la tête dans les mains. Les bleus sont près d'elle ; ils lui relèvent brutalement la tête et reculent devant le masque hideux qui remplace les traits de Rose. Ils comprennent, les misérables, que c'est une victime qui a voulu leur échapper. Comme ils vont se venger ! Tandis que les uns la saisissent et la traînent par les cheveux, les autres la déchirent avec la pointe de leurs baïonnettes. A quelques centaines de pas du bois de l'Anguiller, se trouve le « trêt-de-l'Abrou » (monticule de l'abreuvoir). C'est là que Rose Herbreteau subit son martyre et qu'on retrouve son corps mutilé.
(la suite dans le message suivant)
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
(suite de mon article)
En dépit du style hagiographique emprunté par son auteur, ce récit comporte suffisamment d’éléments avérés pour intéresser l’historien.
Rose Herbreteau, tout d’abord, a bel et bien existé. Elle n’avait certes pas vingt ans, mais quinze – vérification faite dans le registre paroissial – puisqu’elle était née à Chauché le 17 janvier 1779.
Les lieux, d’autre part, sont toujours visibles : le village de la Girardière et le bois de l’Anguiller (voir le cadastre ci-dessus et la carte IGN ci-dessous). Gabriel Charriau ajoute, dans son livre Chauché, un village de Vendée et la Révolution française (Luçon, Hécate, 1989) : « le tré-de-l’Abrou existe et existait lors de l'élaboration du premier cadastre dans les années 1830 ; enfin, les anciens du village de la Girardière connaissent encore aujourd'hui un champ du Martyr à deux cents mètres du tré-de-l’Abrou et situé à l’ancienne limite du bois de l'Anguiller. »
Sauf erreur de ma part, le « tré-de-l’Abrou » n’apparaît pas sur le cadastre ancien, ni sur la carte IGN.
Alors, Richard, il va falloir le retrouver sur place, afin de savoir où se trouve le « Champ des Martyrs » de Chauché…
En dépit du style hagiographique emprunté par son auteur, ce récit comporte suffisamment d’éléments avérés pour intéresser l’historien.
Rose Herbreteau, tout d’abord, a bel et bien existé. Elle n’avait certes pas vingt ans, mais quinze – vérification faite dans le registre paroissial – puisqu’elle était née à Chauché le 17 janvier 1779.
Les lieux, d’autre part, sont toujours visibles : le village de la Girardière et le bois de l’Anguiller (voir le cadastre ci-dessus et la carte IGN ci-dessous). Gabriel Charriau ajoute, dans son livre Chauché, un village de Vendée et la Révolution française (Luçon, Hécate, 1989) : « le tré-de-l’Abrou existe et existait lors de l'élaboration du premier cadastre dans les années 1830 ; enfin, les anciens du village de la Girardière connaissent encore aujourd'hui un champ du Martyr à deux cents mètres du tré-de-l’Abrou et situé à l’ancienne limite du bois de l'Anguiller. »
Sauf erreur de ma part, le « tré-de-l’Abrou » n’apparaît pas sur le cadastre ancien, ni sur la carte IGN.
Alors, Richard, il va falloir le retrouver sur place, afin de savoir où se trouve le « Champ des Martyrs » de Chauché…
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Sam 17 Aoû - 17:16, édité 1 fois
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Joli travail Nicolas ! On croirait que c'est moi qui l'ait fait tellement c'est bien documenté !
Il va falloir effectivement se pencher sur cette énigme. Je pense que nous sommes loin d'avoir terminé d'explorer les lieux de massacre.
Qui sait, par exemple qu'une jeune fille est enterrée près du village de l'Hôpiteau à Saint-Sulpice-le-Verdon ou que 65 personnes reposent dans le pré des Collons à Saint-André-sur-Sèvre ?
Il va falloir effectivement se pencher sur cette énigme. Je pense que nous sommes loin d'avoir terminé d'explorer les lieux de massacre.
Qui sait, par exemple qu'une jeune fille est enterrée près du village de l'Hôpiteau à Saint-Sulpice-le-Verdon ou que 65 personnes reposent dans le pré des Collons à Saint-André-sur-Sèvre ?
Dernière édition par Le Loup le Jeu 6 Mar - 2:29, édité 1 fois
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
On note, non loin de la "Grande Fosse", une croix qui est invisible sur la vue aérienne car sûrement cachée par la végétation.
Probablement une croix de mission récente ou privée. Ceci dit, la Vendée regorge aussi de vieilles croix, type "Croix de l'Anguille" de la Verrie (par exemple, et pour ne citer que celle-ci). Je pense que des photos sur place s'imposeraient.
Es-tu déjà allé sur place Nicolas ?
Probablement une croix de mission récente ou privée. Ceci dit, la Vendée regorge aussi de vieilles croix, type "Croix de l'Anguille" de la Verrie (par exemple, et pour ne citer que celle-ci). Je pense que des photos sur place s'imposeraient.
Es-tu déjà allé sur place Nicolas ?
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Non, pas encore. Peut-être que les anciens de la Girardière ont gardé des souvenirs de ces lieux.
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Est-ce qu'il sera possible dans le cours de l'hiver qu'on y aille ensemble en repérage (avec d'autres intéressés éventuellement) ?
Je pense également qu'il y aurait un topic à créer sur les lieux où les associations pourraient poser des plaques.
Je pense également qu'il y aurait un topic à créer sur les lieux où les associations pourraient poser des plaques.
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Suivant la météo, il est possible que nous passions aux Brouzils demain. La piste de ce massacre est en tout cas à creuser.
Sait-on de quelles sources s'est inspiré l'abbé charpentier ?
Sait-on de quelles sources s'est inspiré l'abbé charpentier ?
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Je n'ai malheureusement aucune source à fournir.
Je penche pour une tradition orale recueillie dans les familles.
Je penche pour une tradition orale recueillie dans les familles.
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Nous y sommes allés cet après-midi. Il y aura quelques photos sur Chemins secrets dans la soirée, avec un rappel de ton article.
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
Je viens de recevoir un message d'un ami qui me transfère le message de l'un de ses amis qui confirme l'histoire.
Je cite:
"Rose Herbreteau: la transmission orale de ce fait tragique existait encore dans ma famille entre les deux guerres: ma maman me l'a confirmé l'autre jour.
Le livre de Gabriel Charriau ("Gaby" que je connais bien) relate donc ce fait et le lieu est toujours connu; CEPENDANT les ravages du remembrement dans les années 70 ont gommé les particularités géographiques que dessinaient les nombreuses haies, chemins creux et autres spécificités; mais j'ai envie de me pencher sur ce "petit" sujet, et pense même inviter "Gaby" Charriau à se joindre à moi d'ici quelques mois pour une toute petite expédition ...
Pour la petite histoire, une des soeurs de mon papa (jumelle avec une autre), mal en point, mais toujours de ce monde s'appelle ROSE (Herbreteau bien sûr de nom de jeune fille) et depuis son mariage : "DURET": indubitablement, avec un nom pareil elle est faite pour "durer" :-)"
Je cite:
"Rose Herbreteau: la transmission orale de ce fait tragique existait encore dans ma famille entre les deux guerres: ma maman me l'a confirmé l'autre jour.
Le livre de Gabriel Charriau ("Gaby" que je connais bien) relate donc ce fait et le lieu est toujours connu; CEPENDANT les ravages du remembrement dans les années 70 ont gommé les particularités géographiques que dessinaient les nombreuses haies, chemins creux et autres spécificités; mais j'ai envie de me pencher sur ce "petit" sujet, et pense même inviter "Gaby" Charriau à se joindre à moi d'ici quelques mois pour une toute petite expédition ...
Pour la petite histoire, une des soeurs de mon papa (jumelle avec une autre), mal en point, mais toujours de ce monde s'appelle ROSE (Herbreteau bien sûr de nom de jeune fille) et depuis son mariage : "DURET": indubitablement, avec un nom pareil elle est faite pour "durer" :-)"
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
J'ai eu le même ! J'espère sincèrement que cette tradition familiale, rarement sortie de Chauché, sera révélée au plus grand nombre pour ne jamais sombrer dans l'oubli.
Re: Un « Champ des Martyrs » à Chauché (Vendée) ?
+1 !
Combien de traditions orales, de petits récits que l'on ne trouve que dans des monographies méconnues ?
Tout doit être exhumé, étudié, car dans la plupart des cas, ces petites histoires sont basées sur des faits réels, même si transformés par le temps dans la mémoire populaire.
Combien de traditions orales, de petits récits que l'on ne trouve que dans des monographies méconnues ?
Tout doit être exhumé, étudié, car dans la plupart des cas, ces petites histoires sont basées sur des faits réels, même si transformés par le temps dans la mémoire populaire.
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