Etude de coiffes et de costumes

Les église vendéennes renferment de véritables trésors iconographiques pour qui s'intéresse aux Guerres de Vendée. Vitraux et fresques nous offrent de beaux exemples de coiffes et de costumes – souvent bien documentés – pour représenter les Vendéennes. Ouvrons une petite galerie de portraits pour illustrer ce patrimoine en commençant par la chapelle du Champ des Martyrs d'Avrillé (49) :

Détail de la verrière dite de « La Communion au Pré Fruchaud 1799 », église de Chanzeaux (49) :

Détail de la verrière de la messe dans les bois, chapelle des Martyrs de Saint-Martin-des-Tilleuls (85) :

Des images de qualité, merci Nicolas

Une belle maraîchine  

Du côté des Sables

Sainte-Hermine et environs

Sainte-Hermine

Le Breuil-Barret - La Chapelle-aux-Lys

Les Noirmoutrines

Fontenay-le-Comte

Des Maraîchines

La quichenotte des Maraîchines de Saint-Jean-de-Monts

"LA CALINE", Bocage Vendéen

"La Caline" est un nom doux comme une caresse. Il fait rêver de tendresse maternelle ; de visage penché sur un berceau ou sur un lit de souffrance.
Cette coiffe du Bocage vendéen a disparu depuis bien longtemps. Faite d'un lourd molleton de laine, elle était destinée à braver toutes les intempéries dans les travaux des champs, les voyages, les soins journaliers du ménage, les occupations du foyer.
La Caline n'était pas réservée seulement aux femmes du peuple, paysannes ou simples ouvrières, elle était portée encore par la bourgeoise et la dame du château. L'humble coiffe vendéenne eut, elle aussi, son heure de souffrance, d'héroïsme et de gloire. En 1793, sur les champs de bataille où tombaient leurs époux, leurs fils, leurs fiancés, les femmes de chez nous, bravant tous les dangers, se penchaient sur les blessés, les mourants et les morts et "La Caline", inclinée dans un soin tendre et pieux, ou dans un dernier baiser, se relevait parfois rouge de sang.
Dans bien des métairies du Bocage on garde encore, dans la vieille armoire noircie par les fumées de plusieurs siècles peut-être, comme une relique, La Caline de l'aïeule vénérée.
Ces humbles coiffes donnaient au visage un charme, une grâce, une douceur familière dont les portraits antiques, les vieilles gravures du temps nous ont laissé le souvenir.

Les vieilles coiffes vendéennes
Annuaire de la Société d'émulation de la Vendée
1927
Archives Départementales de la Vendée

La coiffe sablaise, appelée, on ne sait pourquoi, "La Folle", ressemble à un blanc papillon posé sur une rose.
La belle et élégante coiffe de dentelle n'appartenait pas exclusivement aux femmes et aux filles de marins. Elle s'en allait bien loin de l'océan, dans tous les coins du pays de Vendée, couronner la tête des élégantes de la bourgeoisie, du haut commerce, n'osant pas encore arborer les lourdes capotes fleuries, apanage des dames de la haute classe sociale.
Elles sont, aujourd'hui, complètement abandonnées pour faire place à un autre genre de coiffe légère, gracieuse, originale, portée à ravir par nos jeunes Sablaises, et pouvant prendre place parmi les plus jolies des provinces de France.
Est-il téméraire de faire remonter l'origine de "La Folle" sablaise aux mantilles de dentelles portées par les Espagnoles, les Béarnaises, ancêtres de nos compatriotes d'aujourd'hui ? Il est certain qu'en remontant à une époque plus ancienne que celle où l'on portait les coiffes de notre gravure, celles du temps retombaient sur les épaules comme les mantilles des manolas du pays du Cid Campeador.
(Même source que ci-dessus)

Cerizay (79)

Cerizay, Châtillon (Mauléon), Moulins

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