Armée catholique et royale de Normandie
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Armée catholique et royale de Normandie
Pour débuter ce sujet sur la Chouannerie Normande, il faut, bien évidemment, commencer par :
Marie-Pierre-Louis de Frotté, surnommé « Blondel », né le 5 août 1766 à Alençon et fusillé le 18 février 1800 à Verneuil-sur-Avre, chef emblématique de la chouannerie normande. (wikipédia)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Frott%C3%A9
Marie-Pierre-Louis de Frotté, surnommé « Blondel », né le 5 août 1766 à Alençon et fusillé le 18 février 1800 à Verneuil-sur-Avre, chef emblématique de la chouannerie normande. (wikipédia)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Frott%C3%A9
Re: Armée catholique et royale de Normandie
Un homme lâchement trahi et trop honnête pour survivre bien longtemps...
Re: Armée catholique et royale de Normandie
BELLAVIDES
http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/05/04/24181309.html
L'exceptionnelle constitution physique de Jean-Jacques de La Huppe de Larturière permettra à celui que la famille a coutume d'appeler le "vieux chouan" de traverser quatre monarchies, deux républiques et deux empires, puisqu'il naquit le 26 septembre 1773 et rendit son dernier soupir le 7 octobre 1865 à l'âge de quatre-vingt-douze ans ! Quel parcours pour cet homme qui a combattu pour Dieu et son Roi !
Louis de Frotté nous en brosse un portrait haut en couleur qui correspond plus à la personnalité d'un futur chouan : "Petit et nerveux, actif et redouté et boiteux d'une cuisse (suite à la blessure reçue au combat du Parc en 1796)". Un certain nombre de témoins rapportent que son regard bleu acier pénétrant révélait une force de caractère exceptionnelle et mettait mal l'aise ses ennemis lors des interrogatoires.
Jean-Jacques de Larturière prend part à tous les combats de l’armée catholique et royale du comte de Frotté. « C’est le plus fin des chasseurs du roi, écrit un de ses biographes. Il est d’une audace incroyable. Il prétend que les balles s’écartent de lui parce qu’il porte sur son cœur une petite boîte d’argent contenant une parcelle de la vraie Croix. C’est un mystique, mais il est dépourvu de toute sensiblerie.»
Bellavidès sera l’un des chefs chouans les plus populaires du sud de la Manche. Sa bonhomie autant que sa brutalité lui valent l’attachement des masses paysannes. Sa célébrité grandit encore en 1797 quand il tombe entre les mains des « patauds ». Enfermé à Fort-Colin, à Coutances, et promis à une exécution rapide, Bellavidès réussit à séduire la belle-fille du gardien de la prison qui l’aide à s’évader. De Larturière put se cacher dans une ferme de Saint-Pair et échapper à toutes les recherches des républicains.
Il est trois fois condamné à mort mais il réussit toujours à s’évader.
Sous la Restauration, il devient maire de Brécey de 1818 à 1824.
Il demeure au manoir de la Doittée, appartenant toujours à ses descendants. Il reçoit le titre de chevalier, sous la Restauration, et la croix de Saint-Louis.
Louis de Frotté nous en brosse un portrait haut en couleur qui correspond plus à la personnalité d'un futur chouan : "Petit et nerveux, actif et redouté et boiteux d'une cuisse (suite à la blessure reçue au combat du Parc en 1796)". Un certain nombre de témoins rapportent que son regard bleu acier pénétrant révélait une force de caractère exceptionnelle et mettait mal l'aise ses ennemis lors des interrogatoires.
Jean-Jacques de Larturière prend part à tous les combats de l’armée catholique et royale du comte de Frotté. « C’est le plus fin des chasseurs du roi, écrit un de ses biographes. Il est d’une audace incroyable. Il prétend que les balles s’écartent de lui parce qu’il porte sur son cœur une petite boîte d’argent contenant une parcelle de la vraie Croix. C’est un mystique, mais il est dépourvu de toute sensiblerie.»
Bellavidès sera l’un des chefs chouans les plus populaires du sud de la Manche. Sa bonhomie autant que sa brutalité lui valent l’attachement des masses paysannes. Sa célébrité grandit encore en 1797 quand il tombe entre les mains des « patauds ». Enfermé à Fort-Colin, à Coutances, et promis à une exécution rapide, Bellavidès réussit à séduire la belle-fille du gardien de la prison qui l’aide à s’évader. De Larturière put se cacher dans une ferme de Saint-Pair et échapper à toutes les recherches des républicains.
Il est trois fois condamné à mort mais il réussit toujours à s’évader.
Sous la Restauration, il devient maire de Brécey de 1818 à 1824.
Il demeure au manoir de la Doittée, appartenant toujours à ses descendants. Il reçoit le titre de chevalier, sous la Restauration, et la croix de Saint-Louis.
http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/05/04/24181309.html
Re: Armée catholique et royale de Normandie
MICHEL MOULIN, LE BRAVE MICHELOT
http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/05/04/24180460.html
Son évasion du Fort de Joux : http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/04/01/26794791.html
Oui, le mot « brave » est bien celui que l'on peut accoler au nom de Michelot. Et encore convient-il de prendre ce mot sous tous les sens, qu' il est possible de lui donner.
Brave, Michelot l'a, en effet , été autant par son courage que par son honnêteté, sa modestie, son dévouement et sa fidélité.
Michel Moulin, c'est son nom est né le 7 janvier 1771 à Saint Jean des Bois, petite localité normande de la région de Tinchebray, où son père exerce le métier de forgeron. Dès sa jeunesse il se fait remarquer par sa force et sa bonne humeur aussi devient-il rapidement le meneur et le guide de tout les garçons du canton. Il est de toutes les fêtes, de toutes les réunions, et aussi, de toutes les bagarres. On l'appelle Michelot et ce surnom, il va l'illustrer en devenant un des chefs de la Chouannerie Normande.
Brave, Michelot l'a, en effet , été autant par son courage que par son honnêteté, sa modestie, son dévouement et sa fidélité.
Michel Moulin, c'est son nom est né le 7 janvier 1771 à Saint Jean des Bois, petite localité normande de la région de Tinchebray, où son père exerce le métier de forgeron. Dès sa jeunesse il se fait remarquer par sa force et sa bonne humeur aussi devient-il rapidement le meneur et le guide de tout les garçons du canton. Il est de toutes les fêtes, de toutes les réunions, et aussi, de toutes les bagarres. On l'appelle Michelot et ce surnom, il va l'illustrer en devenant un des chefs de la Chouannerie Normande.
http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/05/04/24180460.html
Son évasion du Fort de Joux : http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/04/01/26794791.html
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