Les relevailles
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Les relevailles
Pour avoir assisté à une cérémonie de relevailles, en voici le déroulement :
Le prêtre, revêtu d'un surplis et d'une étole, se rend à la porte de l'église, où se trouve agenouillée la jeune maman qui tient un cierge à la main. Il récite devant elle une courte prière et un psaume, puis pose une extrémité de l'étole sur son épaule (ou son bras ?) et l'accompagne ainsi jusque devant l'autel. Puis de nouveau, le prêtre récite quelques prières et donne une bénédiction. Le chant du Magnificat termine la cérémonie.
Ce rituel demande la protection de la mère et de l'enfant et exprime l'action de grâce.
Généralement, la messe est célébrée ensuite.
... et un grand festin s'en suit...
Le Baptême de l'enfant pouvait avoir eu lieu sitôt sa naissance, donc quelques jours avant, ou le même jour, avant la cérémonie des relevailles.
Autrefois, la jeune accouchée sortait pour la première fois pour cette cérémonie, accompagnée de la marraine de l'enfant et de la sage-femme qui portait le bébé, la tête sur son bras droit. La mère marchait du côté de la tête du bébé, la marraine du côté des pieds. Les hommes n'assistaient pas à la cérémonie.
Le prêtre, revêtu d'un surplis et d'une étole, se rend à la porte de l'église, où se trouve agenouillée la jeune maman qui tient un cierge à la main. Il récite devant elle une courte prière et un psaume, puis pose une extrémité de l'étole sur son épaule (ou son bras ?) et l'accompagne ainsi jusque devant l'autel. Puis de nouveau, le prêtre récite quelques prières et donne une bénédiction. Le chant du Magnificat termine la cérémonie.
Ce rituel demande la protection de la mère et de l'enfant et exprime l'action de grâce.
Généralement, la messe est célébrée ensuite.
... et un grand festin s'en suit...
Le Baptême de l'enfant pouvait avoir eu lieu sitôt sa naissance, donc quelques jours avant, ou le même jour, avant la cérémonie des relevailles.
Autrefois, la jeune accouchée sortait pour la première fois pour cette cérémonie, accompagnée de la marraine de l'enfant et de la sage-femme qui portait le bébé, la tête sur son bras droit. La mère marchait du côté de la tête du bébé, la marraine du côté des pieds. Les hommes n'assistaient pas à la cérémonie.
Monalisa- Messages : 18
Date d'inscription : 22/12/2013
Re: Les relevailles
Dans la version que j'ai entendu de la bouche d'une grand-mère de Bournezeau (qui racontait ses souvenirs des années 1945à 55 à peu près), quelques variantes:
-les relevailles se font 8 jours exactement après la naissance de l'enfant. La femme n'a pas le droit de se lever de son lit avant.
-c'est le prêtre qui apporte le cierge à la femme qui est à l'entrée de l'église, et à la fin, elle doit lui donner un sou, précisément pour l'usure du cierge qui est resté allumé pendant la cérémonie.
-elle n'a pas parlé d'une sage-femme pour ce rituel. Elle, en tout cas, était accompagnée de l'une de ses soeurs et de sa mère.
-la grand-mère en question m'a aussi laissé entendre qu'il était généralement admis que ce rite était une corvée, une chose désagréable.
Dans une version plus ancienne encore (1850) les relevailles racontées dans "coutumes, parlanjhe et chansons de Vendée" ont lieu à Mouzeuil (p.12, Geste Editions)
-"on dit d'une femme qui s'est soumise aux formalités de la purification qu'elle a relevé de messe"
-il est question d'une "miche ou pain blanc de deux livres", qui est béni en même temps que la femme, et dont une partie est donnée au prêtre en plus de l'argent ("la pièce varie de 0,10 à 20 francs selon les moyens et la générosité de l'accouchée").
-les relevailles se font 8 jours exactement après la naissance de l'enfant. La femme n'a pas le droit de se lever de son lit avant.
-c'est le prêtre qui apporte le cierge à la femme qui est à l'entrée de l'église, et à la fin, elle doit lui donner un sou, précisément pour l'usure du cierge qui est resté allumé pendant la cérémonie.
-elle n'a pas parlé d'une sage-femme pour ce rituel. Elle, en tout cas, était accompagnée de l'une de ses soeurs et de sa mère.
-la grand-mère en question m'a aussi laissé entendre qu'il était généralement admis que ce rite était une corvée, une chose désagréable.
Dans une version plus ancienne encore (1850) les relevailles racontées dans "coutumes, parlanjhe et chansons de Vendée" ont lieu à Mouzeuil (p.12, Geste Editions)
-"on dit d'une femme qui s'est soumise aux formalités de la purification qu'elle a relevé de messe"
-il est question d'une "miche ou pain blanc de deux livres", qui est béni en même temps que la femme, et dont une partie est donnée au prêtre en plus de l'argent ("la pièce varie de 0,10 à 20 francs selon les moyens et la générosité de l'accouchée").
Caroulette- Messages : 10
Date d'inscription : 09/01/2014
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