Les capitaines de paroisse
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Les capitaines de paroisse
Je lance aujourd’hui une discussion sur les « capitaines de paroisse ». On rencontre ces personnages assez fréquemment dans les ouvrages consacrés aux Guerres de Vendée, mais je n’ai jamais trouvé de listes qui les recensent.
Un lecteur de mon blog m’a demandé un jour quel était le capitaine de paroisse de La Gaubretière. J’ai eu beau chercher dans les monographies locales, je suis resté bredouille. Seul Pierre Gréau a pu me renseigner en citant le nom d’un certain Louis Maillet, mais sans pouvoir me donner de références.
Alors à chacun d’apporter sa pierre – si possible documentée – pour dresser une liste détaillée des capitaines de paroisse, dans laquelle on pourra puiser pour répondre à ce genre de question.
Lire à son sujet l'article paru sur le blog de La Maraîchine normande : http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/12/06/25756506.html
Un lecteur de mon blog m’a demandé un jour quel était le capitaine de paroisse de La Gaubretière. J’ai eu beau chercher dans les monographies locales, je suis resté bredouille. Seul Pierre Gréau a pu me renseigner en citant le nom d’un certain Louis Maillet, mais sans pouvoir me donner de références.
Alors à chacun d’apporter sa pierre – si possible documentée – pour dresser une liste détaillée des capitaines de paroisse, dans laquelle on pourra puiser pour répondre à ce genre de question.
Pierre Durand, capitaine de paroisse de Saint-Crespin
(gravure extraite de l'Histoire de la Vendée Militaire, par Jacques Crétineau-Joly, réédition Pays & Terrroirs, Cholet, 1993, t. V, p. 101)Lire à son sujet l'article paru sur le blog de La Maraîchine normande : http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/12/06/25756506.html
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Mar 27 Aoû - 19:42, édité 1 fois
Re: Les capitaines de paroisse
Pour savoir de quoi je parle, voici un extrait des mémoires de Canuel qui donnent une définition intéressante du capitaine de paroisse :
Chaque corps d’armée est formé de plusieurs divisions, commandées par des officiers qu'on appelle divisionnaires, et qui sont nommés par le commandant du corps d'armée dont ils font partie (…)
Les divisions se composent de vingt ou trente paroisses, plus ou moins, en raison ces localités. Chaque paroisse, à laquelle on peut donner le nom de compagnie, est commandée, selon sa population, par un ou deux capitaines choisis par les paysans. C'est toujours le plus intelligent et le plus brave qui obtient la préférence. Il est rare de voir de mauvais choix.
Les capitaines ont sous leurs ordres un lieutenant ou capitaine en second, et des sous-officiers en nombre indéfini ; comme ils ne touchent point de solde, on ne craint pas de multiplier ceux qui sont en grade.
Le capitaine de paroisse est celui de tous les officiers de l'armée, sans exception, qui a le plus d'influence ; s'il ne voulait pas marcher, il est presque certain que sa paroisse imiterait son refus. Dans le combat, si le capitaine se retire, sa compagnie le suit, et ce funeste exemple gagne de proche en proche toute l'armée. Alors chacun s'enfuit et rentre chez soi.
Si, de ce que nous venons de dire du capitaine de paroisse, et de la confiance qu'il inspire à ses subordonnés, l'on concluait, d'une manière absolue, que lui seul a de l'autorité, et que celle des généraux n'est rien, ou n'est qu'un accessoire presque nul, on se tromperait grandement. Le capitaine ne peut rien par lui-même sur la masse des choses ; il n'a de pouvoirs que sur les individus pris isolément, et seulement lorsqu'ils sont appelés ; car il ne dépend pas de lui de faire ou de ne pas faire une insurrection : il tenterait en vain un mouvement, si l’ordre ne venait pas de plus haut que lui ; de même qu'il ne l'empêcherait pas si l’ordre était donné.
Ainsi, le capitaine ne tire sa force que de la confiance qu'ont les soldats dans tel ou tel chef. Si, par exemple, M. de La Rochejaquelein fait un appel aux armes dans la contrée sur laquelle s'étend son influence, les capitaines de paroisse lui servent d’échos, et répètent ce cri, qui est entendu de tout le monde ; mais avant tout on se demande : Qui est-ce qui nous appelle ? et pour qui nous appelle-t-on ? C'est M. de La Rochejaquelein ; c'est pour le Roi. Cela suffit, tout est debout. Alors seulement, le capitaine devient un homme important.
La puissance des généraux, dans ce pays, est une puissance morale sur laquelle s'appuie celle des chefs inférieurs, qui ne serait rien sans elle.
Mémoires sur la Guerre de la Vendée en 1815, par M. S. Canuel, lieutenant-général des armées du Roi, Paris, Dentu, 1817, introduction pp. xxi-xxiii
Chaque corps d’armée est formé de plusieurs divisions, commandées par des officiers qu'on appelle divisionnaires, et qui sont nommés par le commandant du corps d'armée dont ils font partie (…)
Les divisions se composent de vingt ou trente paroisses, plus ou moins, en raison ces localités. Chaque paroisse, à laquelle on peut donner le nom de compagnie, est commandée, selon sa population, par un ou deux capitaines choisis par les paysans. C'est toujours le plus intelligent et le plus brave qui obtient la préférence. Il est rare de voir de mauvais choix.
Les capitaines ont sous leurs ordres un lieutenant ou capitaine en second, et des sous-officiers en nombre indéfini ; comme ils ne touchent point de solde, on ne craint pas de multiplier ceux qui sont en grade.
Le capitaine de paroisse est celui de tous les officiers de l'armée, sans exception, qui a le plus d'influence ; s'il ne voulait pas marcher, il est presque certain que sa paroisse imiterait son refus. Dans le combat, si le capitaine se retire, sa compagnie le suit, et ce funeste exemple gagne de proche en proche toute l'armée. Alors chacun s'enfuit et rentre chez soi.
Si, de ce que nous venons de dire du capitaine de paroisse, et de la confiance qu'il inspire à ses subordonnés, l'on concluait, d'une manière absolue, que lui seul a de l'autorité, et que celle des généraux n'est rien, ou n'est qu'un accessoire presque nul, on se tromperait grandement. Le capitaine ne peut rien par lui-même sur la masse des choses ; il n'a de pouvoirs que sur les individus pris isolément, et seulement lorsqu'ils sont appelés ; car il ne dépend pas de lui de faire ou de ne pas faire une insurrection : il tenterait en vain un mouvement, si l’ordre ne venait pas de plus haut que lui ; de même qu'il ne l'empêcherait pas si l’ordre était donné.
Ainsi, le capitaine ne tire sa force que de la confiance qu'ont les soldats dans tel ou tel chef. Si, par exemple, M. de La Rochejaquelein fait un appel aux armes dans la contrée sur laquelle s'étend son influence, les capitaines de paroisse lui servent d’échos, et répètent ce cri, qui est entendu de tout le monde ; mais avant tout on se demande : Qui est-ce qui nous appelle ? et pour qui nous appelle-t-on ? C'est M. de La Rochejaquelein ; c'est pour le Roi. Cela suffit, tout est debout. Alors seulement, le capitaine devient un homme important.
La puissance des généraux, dans ce pays, est une puissance morale sur laquelle s'appuie celle des chefs inférieurs, qui ne serait rien sans elle.
Mémoires sur la Guerre de la Vendée en 1815, par M. S. Canuel, lieutenant-général des armées du Roi, Paris, Dentu, 1817, introduction pp. xxi-xxiii
Re: Les capitaines de paroisse
Je commence par l'un des plus célèbres, le capitaine de paroisse d'Yzernay (49), Jacques Vandangeon dit Jacques le Sabreur (1769-1849). Je l'ai présenté dans un article après avoir visité la chapelle de la Musse où il repose : http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2012/08/10/24869757.html
Ce héros vendéen a fait l'objet d'une biographie rédigée par le docteur Robert Hy, et publiée aux éditions du Choletais :
Ce héros vendéen a fait l'objet d'une biographie rédigée par le docteur Robert Hy, et publiée aux éditions du Choletais :
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Mar 27 Aoû - 19:41, édité 1 fois
Les capitaines de paroisse : Montravers (79)
Je vous communique une partie d'un article que je n'ai jamais publié sur Montravers (79) et son capitaine de paroisse. Je le destinais à l'origine à la revue SAVOIR de l'association Vendée Militaire. Faute d'avoir pris le temps de le compléter, il est resté en l'état. Je vous livre la partie qui concerne le capitaine de paroisse.
Le premier capitaine de la petite paroisse de Montravers fut Jacques Vaye, 45 ans, tisserand de son état. Il est mentionné dans le tome V de Crétineau-Joly et Drochon à la page « Division de Cerizay » de la liste d’Autichamp. Il semble qu’il ait laissé son commandement à François Coudrin en 1794 pour des raisons assez obscures. Il est permis de penser que l’âge de Coudrin dit « Le Jeune » (21 ans) était peut-être plus roboratif pour les jeunes gens de la paroisse ou tout simplement était-ce déjà la reconnaissance de la valeur de Coudrin. Peut-être encore que des blessures (3) ont pu dissuader Vaye de continuer à mener la paroisse pendant cette terrible année 1794. Nous n’en savons rien au juste et nous ne faisons que faire des suppositions.
Toujours est-il que c’est ce jeune homme de 21 ans, originaire de la « Tallerie » de Montravers qui devient capitaine à partir de 1794. François Coudrin exerce le métier de charron et à déjà fait la campagne de 1793 comme simple soldat. Dans son nouveau grade de capitaine, il sera en activité sans discontinuer jusqu’en 1796. Il reprendra les armes en 1799 et sera encore à son poste en 1815. Il sera blessé d’un coup de sabre au poignet gauche à Luçon en 1793, probablement lors de la troisième affaire du 14 août. Tout le monde connaît le véritable désastre de cette dernière bataille dans la plaine, plus de cinq mille morts chez les Vendéens. L’histoire de François Coudrin se poursuit encore puisqu’il devint maire de Montravers de 1816 à 1825. Beau parcours pour un simple charron, cultivateur à son temps et qui serait resté dans l’anonymat le plus complet sans les événements de 1793. C’est en cette qualité de maire qu’il contresignera les demandes de pension des anciens combattants de Montravers. Il décèdera en 1826.
Pour donner une généalogie simplifiée, on notera que François Coudrin était né en 1773 de René Coudrin ( né en 1742) et de Marie Baudin. Il épousera Marie Bodin (homonyme de sa mère) et aura quatre filles :
1. Rose, qui épouse François Cornuault.
2. Louise, qui épouse Jean Boissinot.
3. Marie, qui épouse Jean Guillet de Saint-Mesmin. C’est dans ce foyer que sera conservé le fusil d’honneur comme nous le verrons ci-après.
4. Jeanne, qui épouse Jacques Fillon. Ce couple habitera Cerizay un peu plus tard.
On a quelque fois reproché à la Restauration d’avoir bien mal récompensé ses loyaux serviteurs. Coudrin fut pourtant remarqué, car dès le 11 juillet 1817, Louis XVIII lui octroyait un brevet d’honneur. Le brevet en question ne fut cependant expédié par le ministre de la guerre que le 30 janvier 1821 ! Il faut dire que le ministère Decazes n’a sûrement pas accéléré les choses en faveur des Vendéens… Avec le brevet d’honneur reçu en récompense, il était joint un fusil d’honneur comme beaucoup de Vendéens méritant ont pu en obtenir.
François Coudrin eut une descendance de quatre filles qui se marièrent toutes dans le voisinage immédiat de Montravers, comme nous le savons déjà. L’une d’elles épousa Jean Guillet dont la descendance se fixa à la « Grande Branle » de Saint-Mesmin, tout près de Montravers mais en Vendée départementale. Les Guillet ont conservé le fusil assez longtemps, puis l’ont cédé en pièces pour un petit prix à un brocanteur !
Perdu à tout jamais le beau témoignage de courage et de fidélité. Remarquez qu’il peut y avoir pire : Dominique Lambert de la Douasnerie relate, toujours dans le SAVOIR N° 68 (p. 26) qu’une famille des Mauges, il y a une cinquantaine d’années, laissait les enfants jouer au Cow-Boys et aux Indiens avec le fusil d’honneur de l’ancêtre récompensé pour ses glorieux états de service…
Richard LUEIL
Décembre 2004
Je pense que Shenandoah pourrait nous compléter assez facilement cet article.
Le premier capitaine de la petite paroisse de Montravers fut Jacques Vaye, 45 ans, tisserand de son état. Il est mentionné dans le tome V de Crétineau-Joly et Drochon à la page « Division de Cerizay » de la liste d’Autichamp. Il semble qu’il ait laissé son commandement à François Coudrin en 1794 pour des raisons assez obscures. Il est permis de penser que l’âge de Coudrin dit « Le Jeune » (21 ans) était peut-être plus roboratif pour les jeunes gens de la paroisse ou tout simplement était-ce déjà la reconnaissance de la valeur de Coudrin. Peut-être encore que des blessures (3) ont pu dissuader Vaye de continuer à mener la paroisse pendant cette terrible année 1794. Nous n’en savons rien au juste et nous ne faisons que faire des suppositions.
Toujours est-il que c’est ce jeune homme de 21 ans, originaire de la « Tallerie » de Montravers qui devient capitaine à partir de 1794. François Coudrin exerce le métier de charron et à déjà fait la campagne de 1793 comme simple soldat. Dans son nouveau grade de capitaine, il sera en activité sans discontinuer jusqu’en 1796. Il reprendra les armes en 1799 et sera encore à son poste en 1815. Il sera blessé d’un coup de sabre au poignet gauche à Luçon en 1793, probablement lors de la troisième affaire du 14 août. Tout le monde connaît le véritable désastre de cette dernière bataille dans la plaine, plus de cinq mille morts chez les Vendéens. L’histoire de François Coudrin se poursuit encore puisqu’il devint maire de Montravers de 1816 à 1825. Beau parcours pour un simple charron, cultivateur à son temps et qui serait resté dans l’anonymat le plus complet sans les événements de 1793. C’est en cette qualité de maire qu’il contresignera les demandes de pension des anciens combattants de Montravers. Il décèdera en 1826.
Pour donner une généalogie simplifiée, on notera que François Coudrin était né en 1773 de René Coudrin ( né en 1742) et de Marie Baudin. Il épousera Marie Bodin (homonyme de sa mère) et aura quatre filles :
1. Rose, qui épouse François Cornuault.
2. Louise, qui épouse Jean Boissinot.
3. Marie, qui épouse Jean Guillet de Saint-Mesmin. C’est dans ce foyer que sera conservé le fusil d’honneur comme nous le verrons ci-après.
4. Jeanne, qui épouse Jacques Fillon. Ce couple habitera Cerizay un peu plus tard.
On a quelque fois reproché à la Restauration d’avoir bien mal récompensé ses loyaux serviteurs. Coudrin fut pourtant remarqué, car dès le 11 juillet 1817, Louis XVIII lui octroyait un brevet d’honneur. Le brevet en question ne fut cependant expédié par le ministre de la guerre que le 30 janvier 1821 ! Il faut dire que le ministère Decazes n’a sûrement pas accéléré les choses en faveur des Vendéens… Avec le brevet d’honneur reçu en récompense, il était joint un fusil d’honneur comme beaucoup de Vendéens méritant ont pu en obtenir.
François Coudrin eut une descendance de quatre filles qui se marièrent toutes dans le voisinage immédiat de Montravers, comme nous le savons déjà. L’une d’elles épousa Jean Guillet dont la descendance se fixa à la « Grande Branle » de Saint-Mesmin, tout près de Montravers mais en Vendée départementale. Les Guillet ont conservé le fusil assez longtemps, puis l’ont cédé en pièces pour un petit prix à un brocanteur !
Perdu à tout jamais le beau témoignage de courage et de fidélité. Remarquez qu’il peut y avoir pire : Dominique Lambert de la Douasnerie relate, toujours dans le SAVOIR N° 68 (p. 26) qu’une famille des Mauges, il y a une cinquantaine d’années, laissait les enfants jouer au Cow-Boys et aux Indiens avec le fusil d’honneur de l’ancêtre récompensé pour ses glorieux états de service…
Richard LUEIL
Décembre 2004
Je pense que Shenandoah pourrait nous compléter assez facilement cet article.
Pierre Bibard, capitaine de paroisse de La Tessoualle (49)
Né à La Tessoualle, près de Cholet, le 10 novembre 1770, Pierre Bibard fut élu capitaine de sa paroisse lorsque l'insurrection embrasa le Bocage en mars 1793. Il n'avait que 22 ans.
Son principal fait d'armes eut lieu au combat de Fontenay-le-Comte, alors chef-lieu du département de la Vendée. La première attaque, le 16 mai 1793, se solda par un échec. Blessé d'une vingtaine de coups de sabres et de baïonnettes, Pierre Bibard tomba aux mains des républicains qui le jetèrent violemment en prison. Il y demeura plus d'une semaine, presque nu, sans soins, tourmenté par son geôlier. Malgré cela, le malheureux prisonnier ne lui tint pas rigueur de ses violences et fit preuve de clémence quand les Vendéens réussirent à s'emparer de la ville, le 25 mai suivant.
En demandant la grâce de son gardien, les paroles de Pierre Bibard sont restées un exemple d'humanité : « Souviens-toi que je t'ai pardonné pour l'amour de Notre Seigneur Jésus-Christ ! » dit-il à son geôlier. C'était le temps où les Vendéens se contentaient, après leurs victoires, de libérer leurs prisonniers contre la seule promesse de ne pas reprendre les armes contre eux.
Pierre Bibard resta dans les rangs de l'Armée catholique et royale, mais ses blessures ne lui permirent pas de faire la Virée de Galerne. Il survécut à la guerre, et passa ses dernières années à Maulévrier dans un modeste logement. Sentant sa fin proche, il entreprit un pèlerinage au tombeau du Père de Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, mais tomba malade à peine arrivé. Il mourut là, le 7 novembre 1841, et fut inhumé dans le cimetière.
Son souvenir perdure aujourd'hui à La Tessoualle, où une stèle fut érigée par souscription publique, en 1913, dans la rue de l'Industrie (près du n°20). On trouve également une plaque commémorative apposée par le Souvenir vendéen à l'entrée du cimetière de Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Son principal fait d'armes eut lieu au combat de Fontenay-le-Comte, alors chef-lieu du département de la Vendée. La première attaque, le 16 mai 1793, se solda par un échec. Blessé d'une vingtaine de coups de sabres et de baïonnettes, Pierre Bibard tomba aux mains des républicains qui le jetèrent violemment en prison. Il y demeura plus d'une semaine, presque nu, sans soins, tourmenté par son geôlier. Malgré cela, le malheureux prisonnier ne lui tint pas rigueur de ses violences et fit preuve de clémence quand les Vendéens réussirent à s'emparer de la ville, le 25 mai suivant.
En demandant la grâce de son gardien, les paroles de Pierre Bibard sont restées un exemple d'humanité : « Souviens-toi que je t'ai pardonné pour l'amour de Notre Seigneur Jésus-Christ ! » dit-il à son geôlier. C'était le temps où les Vendéens se contentaient, après leurs victoires, de libérer leurs prisonniers contre la seule promesse de ne pas reprendre les armes contre eux.
Pierre Bibard resta dans les rangs de l'Armée catholique et royale, mais ses blessures ne lui permirent pas de faire la Virée de Galerne. Il survécut à la guerre, et passa ses dernières années à Maulévrier dans un modeste logement. Sentant sa fin proche, il entreprit un pèlerinage au tombeau du Père de Montfort, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, mais tomba malade à peine arrivé. Il mourut là, le 7 novembre 1841, et fut inhumé dans le cimetière.
Son souvenir perdure aujourd'hui à La Tessoualle, où une stèle fut érigée par souscription publique, en 1913, dans la rue de l'Industrie (près du n°20). On trouve également une plaque commémorative apposée par le Souvenir vendéen à l'entrée du cimetière de Saint-Laurent-sur-Sèvre.
La stèle de Pierre Bibard, à La Tessoualle
Re: Les capitaines de paroisse
Un stèle qui aurait besoin d'être restaurée. Le pauvre Bibard a perdu son nez.
Re: Les capitaines de paroisse
Il y a un projet de déplacement (et de restauration ?) de cette stèle à proximité de l'église. Ce serait un peu plus valorisant pour ce monument oublié dans le recoin d'un parking...
Jean-Gilles Fouillet capitaine de paroisse de Saint-Clémentin en 1815.
Jean-Gilles Fouillet capitaine de paroisse de Saint-Clémentin en 1815.
Jean-Gilles Fouillet et non « Fuillet » comme l’a écrit Louis de la Rochejaquelein dans son célèbre album où il fut portraituré et non plus « Juillet » comme l’a recopié Crétineau-Joly est né le 1er septembre 1778 à Saint-Clémentin de Louis Fouillet et de Perrine Courjault.
Ses états de services établis en 1824 et consultables aux AD79 (demander au chef de salle la R/69, dossier Saint-Clémentin, 13 paroisses sont disponibles) disent :
« A constamment servi dans les armées royales de l’Ouest pendant la première et seconde guerre de Vendée, s’y est toujours conduit avec honneur et courage, est muni d’un brevet d’honneur donné par le Roi le 11 juillet 1817, s’est retiré du service presque perclus de ses membres et est resté près de huit mois sans pouvoir travailler, ce qui l’avait réduit à une extrême indigence. »
Louis de LRJ note en commentaire sur le portrait :
« A commencé la guerre à quatorze ans. »
Il sera capitaine de la paroisse de Saint-Clémentin à la 4° Guerre de Vendée en 1815. Au moment de l’établissement de sa demande de pension en 1824, il est maçon dans son village. On le trouve garde-champêtre en 1850. On ne sait où il est décédé.
Notice de Michel Chatry dans l’Album Vendéen de Louise de LRJ (1826, reprint avec notes explicatives en 1992).
Jean-Gilles Fouillet et non « Fuillet » comme l’a écrit Louis de la Rochejaquelein dans son célèbre album où il fut portraituré et non plus « Juillet » comme l’a recopié Crétineau-Joly est né le 1er septembre 1778 à Saint-Clémentin de Louis Fouillet et de Perrine Courjault.
Ses états de services établis en 1824 et consultables aux AD79 (demander au chef de salle la R/69, dossier Saint-Clémentin, 13 paroisses sont disponibles) disent :
« A constamment servi dans les armées royales de l’Ouest pendant la première et seconde guerre de Vendée, s’y est toujours conduit avec honneur et courage, est muni d’un brevet d’honneur donné par le Roi le 11 juillet 1817, s’est retiré du service presque perclus de ses membres et est resté près de huit mois sans pouvoir travailler, ce qui l’avait réduit à une extrême indigence. »
Louis de LRJ note en commentaire sur le portrait :
« A commencé la guerre à quatorze ans. »
Il sera capitaine de la paroisse de Saint-Clémentin à la 4° Guerre de Vendée en 1815. Au moment de l’établissement de sa demande de pension en 1824, il est maçon dans son village. On le trouve garde-champêtre en 1850. On ne sait où il est décédé.
Notice de Michel Chatry dans l’Album Vendéen de Louise de LRJ (1826, reprint avec notes explicatives en 1992).
Re: Les capitaines de paroisse
Dernière édition par Shenandoah Davis le Mer 28 Aoû - 10:47, édité 3 fois
Re: Les capitaines de paroisse
Ce qui confirme encore une fois que Michel Chatry n'avait pas "fouillé" suffisamment (facile le jeu de mot, je sais) les registres...
Re: Les capitaines de paroisse
En ce qui concerne Montravers, j'ai retrouvé dans les registres François Coudrin. Il est né et a été baptisé, à Montravers, le 27 août 1773, fils de René Coudrin, charron, et de Marie-Anne Baudin.
Pour l'instant, je n'ai pas retrouvé Jacques Vaye.
Pour l'instant, je n'ai pas retrouvé Jacques Vaye.
Re: Les capitaines de paroisse
Pour ma part, je pense que Vaye (écrire Vay ou Vais) était plutôt de Cerizay, voir de Saint-Mesmin. Il n'y a plus aucun registre pour Cerizay, notamment à cause de l'incendie par les allemands le 25 août 1944. Thèse, devant laquelle je suis assez septique. Non point que je défende les boches, mais plutôt que dans le département des Deux-Sèvres, beaucoup de choses ont disparues, on ne sait trop, ni comment, ni pourquoi...
Re: Les capitaines de paroisse
Je confirme, pas de registres à Cerizay pas plus qu'à Combrand et je ne l'ai pas trouvé sur ceux de St Mesmin. J'y regarderai à nouveau car je suis un peu fatiguée et je l'ai peut-être laissé passer
Bonne nuit à tous.
Bonne nuit à tous.
Re: Les capitaines de paroisse
Concernant les Clouzeaux, je trouve dans un texte de HB (La Vendée Historique) que le premier capitaine de cette paroisse fut un nommé Marionneau. Est-ce quelqu'un en sait plus sur lui ?
Les capitaines de paroisse : Bas-Bocage et Marais
Je suis tombé sur ce nom en cherchant dans le Chassin (1). Ce faisant, j'ai trouvé une liste de capitaines des paroisses réunies au camp de La Mothe-Achard en mars 1793 (avant l'attaque des Sables) :
Legé : Pineau
Saint-Etienne-du-Bois : Savin
Saint-Etienne-de-Corcoué : Denoroys
Le Poiré-sur-Vie : Bougneau
Aizenay : Plumau
Beaufou : Guimberteau
Venansault : Gautier
Les Lucs-sur-Boulogne : Renaudin
Nesmy : Rambourge
Saint-André-d'Ornay : Ruchaud
Beaulieu-sous-la-Roche : Brioud
La Chapelle-Hermier : Sigognaud
Landeronde : Payiaud
Les Clouzeaux : Marionneau (2)
Sainte-Flaive-des-Loups : Tesson
Aubigny : Dubois
La Boissière-des-Landes : Front
Givré : Guillotin
La Chapelle-Achard : le chevalier de La Voyrie
Sallertaine (3) : Jacques Bonnard
Martinet : Martin
Saint-Julien-des-Landes : Goulpeau
Saint-Georges-de-Pointindoux : Michon
La Mothe-Achard : Chaillou
Saint-Paul-Mont-Penit : Jollineau
(1) Charles-Louis Chassin, La préparation de la Guerre de Vendée, Paris, Impr. Paul Dupont, 1892, pp. 420-421
(2) Malheureusement sans autre indication sur ce personnage…
(3) 119 soldats, probablement 2 compagnies, puisqu'un autre commandant, Jean Manou, est cité. Voir également ci-après dans « l'état des gardes de la Grève »
Legé : Pineau
Saint-Etienne-du-Bois : Savin
Saint-Etienne-de-Corcoué : Denoroys
Le Poiré-sur-Vie : Bougneau
Aizenay : Plumau
Beaufou : Guimberteau
Venansault : Gautier
Les Lucs-sur-Boulogne : Renaudin
Nesmy : Rambourge
Saint-André-d'Ornay : Ruchaud
Beaulieu-sous-la-Roche : Brioud
La Chapelle-Hermier : Sigognaud
Landeronde : Payiaud
Les Clouzeaux : Marionneau (2)
Sainte-Flaive-des-Loups : Tesson
Aubigny : Dubois
La Boissière-des-Landes : Front
Givré : Guillotin
La Chapelle-Achard : le chevalier de La Voyrie
Sallertaine (3) : Jacques Bonnard
Martinet : Martin
Saint-Julien-des-Landes : Goulpeau
Saint-Georges-de-Pointindoux : Michon
La Mothe-Achard : Chaillou
Saint-Paul-Mont-Penit : Jollineau
(1) Charles-Louis Chassin, La préparation de la Guerre de Vendée, Paris, Impr. Paul Dupont, 1892, pp. 420-421
(2) Malheureusement sans autre indication sur ce personnage…
(3) 119 soldats, probablement 2 compagnies, puisqu'un autre commandant, Jean Manou, est cité. Voir également ci-après dans « l'état des gardes de la Grève »
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Sam 31 Aoû - 12:58, édité 3 fois
Les capitaines de paroisse du Marais
La même source évoque des listes de soldats réunis dans les mêmes circonstances (le premier nom serait celui du capitaine) :
Saint-Maixent-sur-Vie : Amelineau
Le Perrier : Guillaume Noulleau, capitaine, Pierre Besseau et André Chenière, lieutenants
Châteauneuf : Jacques Fond
Saint-Gervais : Jean Gray
Saint-Révérend : Jean Guilbaud
Saint-Hilaire-de-Riez : Jean Riollaud, capitaine
Notre-Dame-de-Monts : Jacques Artus, capitaine
La Barre-de-Monts : Pierre Baranger
Saint-Maixent-sur-Vie : Amelineau
Le Perrier : Guillaume Noulleau, capitaine, Pierre Besseau et André Chenière, lieutenants
Châteauneuf : Jacques Fond
Saint-Gervais : Jean Gray
Saint-Révérend : Jean Guilbaud
Saint-Hilaire-de-Riez : Jean Riollaud, capitaine
Notre-Dame-de-Monts : Jacques Artus, capitaine
La Barre-de-Monts : Pierre Baranger
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Sam 31 Aoû - 12:59, édité 2 fois
Les capitaines de paroisse du Marais
Suit enfin une liste intitulée « état des gardes de la Grève », avec les noms des compagnies et de leurs capitaines (certains sont communs avec les liste ci-dessus, d'autres différents) :
Saint-Gervais : Devineau et Noulleau, capitaines
Le Perrier : Ollivier et Prudhomme, capitaines
Sallertaine : Denis et Trichereau, capitaines
Saint-Urbain : Ricosseau, capitaine
Challans : Cornevin, capitaine
Notre-Dame-de-Monts : Artus et Baranger, capitaines
Saint-Gervais : Devineau et Noulleau, capitaines
Le Perrier : Ollivier et Prudhomme, capitaines
Sallertaine : Denis et Trichereau, capitaines
Saint-Urbain : Ricosseau, capitaine
Challans : Cornevin, capitaine
Notre-Dame-de-Monts : Artus et Baranger, capitaines
Dernière édition par Nicolas Stofflet le Sam 31 Aoû - 12:59, édité 1 fois
Les capitaines de paroisse : Les Clouzeaux (85)
Il existe une monographie sur Les Clouzeaux (la seule d'ailleurs), qui pourrait nous renseigner :Shenandoah Davis a écrit:Concernant les Clouzeaux, je trouve dans un texte de HB (La Vendée Historique) que le premier capitaine de cette paroisse fut un nommé Marionneau. Est-ce quelqu'un en sait plus sur lui ?
Christian Roux, Les Clouzeaux, des origines à 1936, chez l'auteur, 1993, 138 pages
Re: Les capitaines de paroisse
Le tome V de Crétineau-Joly (Drochon) donne quelques noms mais hélas, c'est assez en fouillis et on ne sait jamais trop qui a servi dans les premières guerres ou en 1815.
Les capitaines de paroisse : Saint-André-Goule-d'Oie (85)
Je viens de mettre en ligne sur mon blog un article sur les frères Cougnon, capitaines de paroisse de Saint-André-Goule-d'Oie :
http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2013/09/02/27944387.html
http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2013/09/02/27944387.html
Re: Les capitaines de paroisse
De mon côté, j'essaie de retrouver la trace des capitaines des 12 paroisses de la division de Saint-Philbert (Grandlieu), commandée par M. de Couëtus, mais il est très très difficile de trouver des informations sur eux.
On peut tout de même noter celui-ci :
Saint-Lumine-de-Coutais : Louis Charles Boursault, capitaine
Me Louis Charles Boursault. 36 ans. A été guillotiné à Nantes le 22 décembre 1793, à son retour du passage de la Loire avec la grande armée, pour cause d'insurrection. Il était notaire, procureur et commandant de la troupe de St Lumine.
Source : Registre clandestin tenu par l'abbé François Chevallier (merci Shenandoah!)
Il fut de la sinistre affaire de Machecoul : "Il résulte d'une déposition, faite le 2 nivôse an II, 22 décembre 1793, dans le procès de Boursault, greffier de Saint-Lumine, que, le samedi-saint, 30 mars, vingt-cinq patriotes, emprisonnés à Sainte-Pazanne, « dont la majeure partie ont été massacrés à Machecoul, » auraient été conduits en cette ville par Boursault."
Source : Dossier de Boursault. Archives du Greffe.
On peut tout de même noter celui-ci :
Saint-Lumine-de-Coutais : Louis Charles Boursault, capitaine
Me Louis Charles Boursault. 36 ans. A été guillotiné à Nantes le 22 décembre 1793, à son retour du passage de la Loire avec la grande armée, pour cause d'insurrection. Il était notaire, procureur et commandant de la troupe de St Lumine.
Source : Registre clandestin tenu par l'abbé François Chevallier (merci Shenandoah!)
Il fut de la sinistre affaire de Machecoul : "Il résulte d'une déposition, faite le 2 nivôse an II, 22 décembre 1793, dans le procès de Boursault, greffier de Saint-Lumine, que, le samedi-saint, 30 mars, vingt-cinq patriotes, emprisonnés à Sainte-Pazanne, « dont la majeure partie ont été massacrés à Machecoul, » auraient été conduits en cette ville par Boursault."
Source : Dossier de Boursault. Archives du Greffe.
V.F.H.78- Messages : 8
Date d'inscription : 03/09/2013
Age : 44
Localisation : Poissy
Re: Les capitaines de paroisse
Je viens de parcourir les dossiers de pensions pour la division de Saint-Philbert, mais ça nous renseigne peu sur les capitaines de paroisse de 1793. Il s'agit principalement des survivants, ou des combattants de 1815. Les dossiers des veuves sont aussi intéressants. Pour Saint-Lumine-de-Coutais je n'ai vu qu'un Pierre Séjourney cité au grade de capitaine (ce qui ne signifie pas nécessairement « capitaine de paroisse »).
Re: Les capitaines de paroisse
Auguste Billaud parle de Christophe dans sa "Guerre au Bocage Vendéen" , p 66 à 70. Le Comte de Chabot, fait une mini biographie des deux frères dans "Paysans vendéens", tout en croyant que son prénom était Théophile p. 20 et Emile Grimaud a même dédié une poésie à Tophliet:Nicolas Stofflet a écrit:Je viens de mettre en ligne sur mon blog un article sur les frères Cougnon, capitaines de paroisse de Saint-André-Goule-d'Oie :
http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2013/09/02/27944387.html
http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2012/10/02/25233611.html
A noter deux articles de la Revue du Souvenir Vendéen N° 213 et 214.
Re: Les capitaines de paroisse
Toujours dans la division de Saint-Philbert, jai retrouvé des indications sur les capitaines de la paroisse de Saint-Colombin grâce à l'Histoire de Saint-Colomban, de Paul Manceron :
"La troupe paroissiale, sous les ordres successifs de Pierre Gobin et de Charles Le Vaulle, de la Rabatelière, comprenait entre autres les noms suivants : Jacques Doré, capitaine, laboureur ; Guillaume Arnaud, capitaine, bourgeois ; Etienne Cormerais, capitaine, né en 1767 (reçut une pension de 50F en 1820) ; Jean Patron, dit la Bretignière, sous-officier, né à Saint-Colombin en 1774 (pension de 50F en 1820)", etc...
A propos de Pierre Gobin : "Dans les premiers jours de l'insurrection, Gobin s'est déclaré chef de la paroisse de Saint-Colombin, avec laquelle il a marché, a signé les approvisionnements. Les nommés François Hervouët des Forges et autres servaient sous ses ordres en qualité de capitaine." D'après Philippe-Abraham Pascal, receveur de l'enregistrement à Saint-Colombin (collection Dugast-Matifeux).
"La troupe paroissiale, sous les ordres successifs de Pierre Gobin et de Charles Le Vaulle, de la Rabatelière, comprenait entre autres les noms suivants : Jacques Doré, capitaine, laboureur ; Guillaume Arnaud, capitaine, bourgeois ; Etienne Cormerais, capitaine, né en 1767 (reçut une pension de 50F en 1820) ; Jean Patron, dit la Bretignière, sous-officier, né à Saint-Colombin en 1774 (pension de 50F en 1820)", etc...
A propos de Pierre Gobin : "Dans les premiers jours de l'insurrection, Gobin s'est déclaré chef de la paroisse de Saint-Colombin, avec laquelle il a marché, a signé les approvisionnements. Les nommés François Hervouët des Forges et autres servaient sous ses ordres en qualité de capitaine." D'après Philippe-Abraham Pascal, receveur de l'enregistrement à Saint-Colombin (collection Dugast-Matifeux).
V.F.H.78- Messages : 8
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Localisation : Poissy
Re: Les capitaines de paroisse
Je suis tombé sur Pierre Gobin et Jean Patron dans les dossiers de pensions. A ce propos, Jean Patron était tonnelier.
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